CRISE DES TARIFS : Le harfang est l’égal de l’aigle !

La situation politique et économique actuelle entre le Canada et les États-Unis est révélatrice de la faiblesse d'Ottawa tout en forçant à repenser la dépendance du Québec envers le marché américain et ses produits. Cette situation est également révélatrice de la faiblesse canadienne : laxisme à la frontière, négligence dans l'investissement militaire ; bref, un réel laisser-aller d'Ottawa de ses compétences régaliennes, là où pourtant l'État devrait être le plus sérieux. Force est de constater que cette « crise » permet de repenser la nécessaire souveraineté du Québec.

  1. Souveraineté énergétique : Le Québec, riche en ressources naturelles, notamment en hydroélectricité, doit également se concentrer sur le développement de ressources alternatives tout aussi écologiques et rentables. Les besoins en énergie allant en grandissant, il faudra veiller à développer nos capacités énergétiques au maximum, à travers des projets d'envergure comme ceux ayant enthousiasmé et électrisé notre nation durant la Révolution tranquille.

  2. Souveraineté alimentaire : Nous devons repenser notre stratégie en matière de production alimentaire. Il est impératif d'encourager des pratiques agricoles durables, de même que la diversification des cultures et la promotion de la consommation de produits locaux. De plus, instaurons des politiques de soutien à l'agriculture et à l'innovation dans la production alimentaire, comme l’agriculture verticale ou les technologies de culture en milieu urbain, visant à renforcer la résilience du secteur. Pour ce faire, dotons-nous d'une authentique université dédiée au domaine agricole pour bonifier notre fameuse ITAQ (Institut de technologie agroalimentaire du Québec).

  3. Souveraineté technologique : Notons également la dépendance de nos institutions envers les géants de la Silicon Valley : Google, Microsoft, etc. Tout fonctionne par l'entremise de ces grosses entreprises, d'abord et avant tout américaines. Il suffirait que nos voisins du Sud décident de nous en retirer l'accès pour que tout s'écroule. Nous qui sommes déjà un leader reconnu dans le milieu de la technologie, nous pourrions changer cette donnée. Intelligence artificielle, domaine de l'aérospatiale, jeux vidéo et effets visuels... Tout ne se passe pas au MIT, nous aussi, nous possédons une culture d’innovation, ainsi que de grandes écoles qui placent le Québec parmi les leaders dans plusieurs secteurs clés. Nous devons continuer de voir à l’édification d’un avenir technologique durable et compétitif.

  4. Souveraineté politique : Finalement, cette situation montre à quel point Ottawa a été plus qu'inactif ces 10 dernières années, au point où les États-Unis peuvent parler d'annexion du territoire canadien de façon décomplexée. Dans cette crise de souveraineté canadienne, les indépendantistes québécois doivent se montrer forts et saisir l'occasion d'y prendre notre propre souveraineté politique. La mise en place d’un service civique obligatoire couplé à la construction d’une force d’intervention québécoise, germe de notre armée future, sont des voies d’avenir sur lesquelles nous devons miser dès aujourd’hui.

Nous pouvons amplement être autosuffisants, dans bien des domaines. Profitons-en pour nous développer et encourager nos entreprises. Du reste, cette situation est également un moment de choix pour revoir avec qui nous voulons avoir des ententes politiques et des échanges économiques : tournons-nous plutôt vers l'Europe et l'Amérique latine, avec qui nous devrions raffermir nos liens.

Nous avons un destin formidable et un rôle à jouer pour le monde de demain. Aujourd'hui, nous faisons face aux aléas d'une crise entre le Canada et l'Empire américain. Plutôt que de nous lancer dans une guerre économique avec les États-Unis, bâtissons des alternatives, construisons notre État, afin que demain, nous puissions être maîtres de nos choix, hors de cette fédération qui nous tire vers le bas.

La situation politique et économique actuelle entre le Canada et les États-Unis est révélatrice de la faiblesse d'Ottawa tout en forçant à repenser la dépendance du Québec envers le marché américain et ses produits. Cette situation est également révélatrice de la faiblesse canadienne : laxisme à la frontière, négligence dans l'investissement militaire ; bref, un réel laisser-aller d'Ottawa de ses compétences régaliennes, là où pourtant l'État devrait être le plus sérieux. Force est de constater que cette « crise » permet de repenser la nécessaire souveraineté du Québec.

  1. Souveraineté énergétique : Le Québec, riche en ressources naturelles, notamment en hydroélectricité, doit également se concentrer sur le développement de ressources alternatives tout aussi écologiques et rentables. Les besoins en énergie allant en grandissant, il faudra veiller à développer nos capacités énergétiques au maximum, à travers des projets d'envergure comme ceux ayant enthousiasmé et électrisé notre nation durant la Révolution tranquille.

  2. Souveraineté alimentaire : Nous devons repenser notre stratégie en matière de production alimentaire. Il est impératif d'encourager des pratiques agricoles durables, de même que la diversification des cultures et la promotion de la consommation de produits locaux. De plus, instaurons des politiques de soutien à l'agriculture et à l'innovation dans la production alimentaire, comme l’agriculture verticale ou les technologies de culture en milieu urbain, visant à renforcer la résilience du secteur. Pour ce faire, dotons-nous d'une authentique université dédiée au domaine agricole pour bonifier notre fameuse ITAQ (Institut de technologie agroalimentaire du Québec).

  3. Souveraineté technologique : Notons également la dépendance de nos institutions envers les géants de la Silicon Valley : Google, Microsoft, etc. Tout fonctionne par l'entremise de ces grosses entreprises, d'abord et avant tout américaines. Il suffirait que nos voisins du Sud décident de nous en retirer l'accès pour que tout s'écroule. Nous qui sommes déjà un leader reconnu dans le milieu de la technologie, nous pourrions changer cette donnée. Intelligence artificielle, domaine de l'aérospatiale, jeux vidéo et effets visuels... Tout ne se passe pas au MIT, nous aussi, nous possédons une culture d’innovation, ainsi que de grandes écoles qui placent le Québec parmi les leaders dans plusieurs secteurs clés. Nous devons continuer de voir à l’édification d’un avenir technologique durable et compétitif.

  4. Souveraineté politique : Finalement, cette situation montre à quel point Ottawa a été plus qu'inactif ces 10 dernières années, au point où les États-Unis peuvent parler d'annexion du territoire canadien de façon décomplexée. Dans cette crise de souveraineté canadienne, les indépendantistes québécois doivent se montrer forts et saisir l'occasion d'y prendre notre propre souveraineté politique. La mise en place d’un service civique obligatoire couplé à la construction d’une force d’intervention québécoise, germe de notre armée future, sont des voies d’avenir sur lesquelles nous devons miser dès aujourd’hui.

Nous pouvons amplement être autosuffisants, dans bien des domaines. Profitons-en pour nous développer et encourager nos entreprises. Du reste, cette situation est également un moment de choix pour revoir avec qui nous voulons avoir des ententes politiques et des échanges économiques : tournons-nous plutôt vers l'Europe et l'Amérique latine, avec qui nous devrions raffermir nos liens.

Nous avons un destin formidable et un rôle à jouer pour le monde de demain. Aujourd'hui, nous faisons face aux aléas d'une crise entre le Canada et l'Empire américain. Plutôt que de nous lancer dans une guerre économique avec les États-Unis, bâtissons des alternatives, construisons notre État, afin que demain, nous puissions être maîtres de nos choix, hors de cette fédération qui nous tire vers le bas.